Interview de Jean-Paul Gaüzère

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Ce dimanche 9 Juin, toute la matinée, la librairie Arabesque à Hossegor recevra l’auteur Jean-Paul Gaüzère qui vient de publier son roman “la folle semaine de Bob dit l’âne” aux éditions Terres de l’Ouest situées à Soorts. L’occasion pour ce Seignossais d’adoption de présenter son ouvrage au grand public avant le traditionnel salon du livre d’Hossegor (5, 6 et 7 Juillet). Coup de projecteur sur l’auteur :

1.   Vous situez l’action du roman à Seignosse, mais l’histoire pourrait se passer n’importe où ailleurs, pourquoi avoir choisi Les Landes et Seignosse comme cadre ?

Je suis né à Mont-de-Marsan où j’ai vécu jusqu’à mes 18 ans entre la maison de ville de mes parents et la ferme de mon grand-père à Sabres. Je suis profondément landais. Je m’en suis rendu compte en quittant le département pour exercer notamment à Madagascar, à Paris, puis durant 9 ans en Amérique Latine. Voyager a été pour moi une chance extraordinaire. Puis je suis rentré, et j’ai eu la chance d’obtenir un poste dans le sud des Landes et de trouver ma maison à Seignosse. Aussi ai-je voulu ancrer mon histoire dans ce décor que je connais et que j’aime, sur mes terres, entre les pins et la plage.

Comment vous est venue l’idée de cette drôle d’histoire ?

Ce sont 5 mots qui ont donné naissance à Robert Saint-Père. J’ai participé au concours de nouvelles d’Hossegor en 2017. Il fallait créer un texte avec les mots moucharabieh, ornithorynque, prisme, Bob Dylan, rhapsodie. J’ai trouvé cela absurde au départ puis je me suis dit que c’était l’occasion de donner vie à un personnage un peu misanthrope mais attachant. J’ai utilisé Bob Dylan et ornithorynque comme des surnoms dont les membres d’un club échangiste aimeraient s’affubler affectueusement. L’histoire de Robert est celle d’un homme un peu dépassé par les événements, un malheureux congénital, un malchanceux qui en une semaine voit sa vie basculer de manière très drôle. On vit avec lui une course contre la montre. Et quand je le relis, je me prends à rire des aventures de mon personnage. Et je suis heureux pour lui.

Pissos, lancement officiel du roman de Philippe Sentucq

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Ce sera le vendredi 23 Novembre à partir de 18H00 à la médiathèque de Pissos, Philippe Sentucq, auteur du roman “Anne, enfant de la Grande Lande”, sera présent pour parler de son livre. Il se livrera à une petite petite présentation des Landes au début du 20ème siècle, en pleine mutation entre l’économie pastorale de l’ancien temps, et l’économie forestière des temps nouveaux.

Le tout sera suivi d’une séance de dédicace de l’auteur, durant laquelle les lecteurs pourront discuter avec l’écrivain, et ponctué par le verre de l’amitié.

Interview de Yves Chol sur zone livre

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Interview de l’auteur Yves CHOL

Rencontre avec l’auteur Yves Chol, à l’occasion de la parution de son roman Claires obscures à Oléron aux éditions Terres de L’Ouest en juin 2014

Yves CholJérôme PEUGNEZ : Bonjour Yves CHOL, pouvez-vous me décrire votre parcours ?

Mon expérience professionnelle s’est principalement déroulée dans le cadre de la formation professionnelle. J’ai beaucoup écrit sur la pédagogie des adultes. Il s’agissait d’une écriture conventionnelle et je gardais au fond de moi l’envie d’écrire des polars, sans trouver le temps de m’y consacrer. Il a fallu la fin de mon activité pour que je passe à l’acte !

JP : Quelles étaient vos lectures de votre enfance ?

Je lisais dans mon enfance des livres d’aventure, « Biggles » si je me souviens. « Le mystère de la chambre jaune » a été pour moi une révélation. Assez vite, j’ai découvert les Maigret de Simenon.

JP : Quel est votre ‘modus operandi’ d’écriture ? (Votre rythme de travail ? Connaissez-vous déjà la fin du livre au départ ou laissez vous évoluer vos personnages ?)

La toile de fond de mes romans policiers est le plus souvent maritime. Vent, vagues, bateaux, quais…Cela sent le goémon, les embruns, le bois qui crépite dans une cheminée… Je le dois à mes origines bretonnes et aux années passées à la pointe du Finistère.
Les intrigues et les actions se déroulent dans des lieux que je connais pour y avoir habité, travaillé ou découvert à l’occasion de croisières à la voile.
D’une façon générale j’ai une idée assez précise du cadre et du point de départ de l’histoire mais le scénario est assez ouvert. Les personnages et leurs relations évoluent au fil de l’écriture. Je travaille souvent la nuit, à l’occasion de quelques insomnies ou le matin de bonne heure. Le roman est ensuite affiné, des passages retravaillés ou supprimés, l’organisation des chapitres et le rythme défini. Il y a également une recherche de rebondissement, d’actions représentant une surprise pour le lecteur.

JP : Le parcours a t-il été long et difficile entre l’écriture de vos livres et leur parution ?

Ne connaissant pas le milieu de l’édition, ma recherche est empirique. Je procède par envoi de manuscrit sur support papier ou par internet, aux maisons ayant une collection policière. Trois polars ont ainsi été publiés à compte d’éditeur depuis 2015.
« Claires obscures à Oléron » a été édité par « Terres de l’Ouest » en juin 2018. Le point de départ du polar est le vol d’une Harley, appartenant à une jeune femme membre d’un club de Saint Denis d’Oléron. La solidarité joue et il est fait appel à un ami d’un autre membre du club, un commissaire de police à la retraite. Celui-ci mène l’enquête avec l’aide des bikers. La moto reste introuvable mais d’autres évènements interviennent, morts violentes, vols, trafics, …Le roman est l’occasion d’une immersion dans le bassin ostréicole de Marennes Oléron et ses problèmes, en particulier les vols massifs d’huîtres. Il permet également de dépeindre les paysages de l’île et de la Seudre.

JP : Pouvez vous nous parler de votre dernier roman « Claires obscures à Oléron »  ?

A mes yeux, si l’intrigue policière est le moteur d’un roman policier, il est également l’occasion d’apporter des informations sur l’activité humaine et sur l’environnement dans lesquels l’action se déroule. Par exemple « Claires obscures à Oléron » permet de présenter des connaissances sur l’huître de Marennes-Oléron. De la même façon, certains personnages sont inspirés par des personnes réelles.

JP : Avez-vous reçu des remarques surprenantes, marquantes de la part de lecteurs, à propos de vos romans ?

Il m’arrive fréquemment, à l’occasion des séances de dédicace de recevoir des personnes ayant déjà acheté et lu le livre. Je me souviens, lors de la biennale littéraire de l’île d’Yeu en 2015, d’avoir entendu deux jeunes filles me dire qu’elles s’étaient régalées à la lecture de « Coup de filet à l’île d’Yeu ». Bien sûr ce commentaire positif est très agréable à entendre. Ce qui m’a surpris c’est l’âge de ces deux jeunes filles, 16 ans environ. Ce n’étaient pas les aventures de mon commissaire en retraite qui les avaient séduites, mais bien la peinture de Port Joinville et de l’île que j’avais faites à l’occasion.

JP : Avez vous d’autres passions en dehors de l’écriture (Musique, peinture, cinéma…) A part votre métier, votre carrière d’écrivain, avez vous une autre facette cachée ?

L’écriture de polars n’est pas ma seule passion. Pendant de nombreuses années et toujours à ce jour, je consacre du temps à la peinture, gravure et lithographie. J’ai ainsi été sélectionné à quatre reprises pour participer au Salon de la Marine.

JP : Quels sont vos coups de coeur littéraires ?

Il me reste tout de même du temps pour lire : Fred Vargas, Adler Olsen, Hidéo Yokoyama et toujours Simenon. Coup de cœur pour « Une vie entre deux océans » de Stedman.

JP : Une bande son pour lire en toute sérénité votre roman ? A moins que le silence suffise ?

Une bande son pour la lecture de mes polars pourrait être le bruit du vent, le crépitement d’un feu dans une cheminée sur un fond de jazz. Et pourquoi pas le silence !

JP : Avez-vous un site internet, blog, réseaux sociaux où vos lecteurs peuvent vous laisser des messages ?

Je n’ai pas pour l’instant de site ni de blog. Un de mes projets est d’en créer un. Un autre est la parution du quatrième roman policier en 2019. Et bien sûr l’écriture d’un nouveau !

JP : Merci Yves CHOL d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.