Description
Au petit matin du premier jour de l’année, le père Valbonne est retrouvé mort dans son atelier à Aas. Le crâne fracassé par un objet contondant !
Des suspects dans cette affaire, il y en a pléthore, en vallée d’Ossau et jusqu’à Pau. Et c’est bien là le problème ! Empêtré au milieu de tous ces gens qui ont quelque chose à se reprocher, le capitaine Pradier ne sait plus où donner de la tête pour confondre le coupable. L’incompréhension et le mystère planent autour du meurtre de ce notable tandis que cette vallée, d’ordinaire si paisible, n’en finit plus d’exhumer ses secrets. Dans ces conditions, le visage du coupable mettra longtemps à se dessiner. Pour le plus grand plaisir du lecteur !
Marie-Claude Aristégui dépeint avec précision l’âme de la Vallée d’Ossau, le caractère des habitants, mais aussi les magnifiques paysages qui la rendent unique, dans un roman où enquête de gendarmerie et secrets de famille s’emmêlent allégrement.
admin –
La vallée d’Ossau, vallée du mensonge est un polar qui se déguste à petite lampée comme une bonne assiette de garbure. Tous les ingrédients sont mijotés et le tout est harmonieusement distillé pour maintenir le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.
Belle vallée que celle du Jean Pierre, le célèbre pic du Midi d’Ossau affectueusement baptisé ainsi par les gens du cru. Marie-Claude Aristegui nous dépeint une tout autre réalité un peu tristounette, la petite vallée qui mène de Laruns à Gourette en passant par les Eaux Bonnes! Pas très sympathique ce Louis Valbonne massacré avec un objet contondant. Bref une enquête bien ficelée qui m’a aidée à me remettre à la lecture et à revenir sur Babelio après une longue absence.
Je salue au passage les amis qui ne m’ont pas oubliée et ceux qui me laissent ici ou là quelques témoignages de leur sympathie.
Lorraine47, Critique sur Babelio
Citation du livre :
Aujourd’hui, aucun monarque n’aurait l’idée de visiter le secteur. Aucun chef renommé ne songerait à faire carrière aux Eaux Bonnes, à moins d’être perclus de rhumatismes ou suicidaire. Et on avait beau répéter que l’Impératrice Eugénie adorait ce hameau qui avait aussi accueilli Delacroix ou Flaubert, il fallait une imagination délirante pour concevoir les fastes d’antan. (P38-39)